• Je la hais, je la deteste...


    Elle est belle et ridicule,

    Cette gamine noctambule.

    Cette fille charmante et enivrante,

    Tellement chiante dans sa tourmente.


    Sous sa fausse nonchalance,

    Se cachent des effluves de romance.


    Je l'aime autant que je la hais...

    Cette "étrange", ce jardin secret,

    Qui derrière ses jolis rosiers

    Cache un vignoble cirrhrosé.


    Parfois je voudrais la frapper...


    Je hais son sale caractère,

    Ses sautes d'humeur, son attitude amère.


    Il y aurait 1000 raisons de la detester;

    Elle n'arrête pas de râler

    Cette agoraphobe mélancolique,

    Antisociale et colérique.

    Depressive insupportable,

    Qu'est-ce-qu'elle peut être désagréable...


    Elle se demande pourquoi elle est là,

    Ca me desepère quand je la vois...


    Elle pense qu'elle est née par erreur

    Qu'elle ne trouvera jamais le bonheur

    Qu'elle n'arrivera jamais à rien

    Qu'elle n'est qu'une moins que rien.


                         Je ne sais vraiment plus quoi faire d'elle...

                         Je ne sais plus quoi faire pour elle... :-(((




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  • Photo : Victoria Francès

     

    Ecrit sur les Pagodes de Debussy...

     

    J'en suis à un point où je ne sais même plus si j'en suis à la chute _ce moment interminable où l’on se dit : "jusqu'ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien… »_, ou si je suis en train d’atterrir… 

    Je crois en fait que je me suis déjà brisé les os, aplatie sur l’asphalte. Détruite… Anéantie, sans aucun espoir, sans aucun repère ; car ce que j’ai voulu construire, pour aller de l’avant, relever la tête est maintenant complètement bousillé…

    La vérité, c’est que j’ai la sensation à l’intérieur que tout va mal…

    Il est des gens et des choses qui ne sont là que pour te scier les chevilles pour te faire tomber en plein élan, tout bousiller, t’arracher le cœur et le froisser comme s’il s’agissait d’une vulgaire feuille de papier…

    Et ces gens, ces choses-là se foutent bien du mal qu’ils peuvent faire.

    Pauvre sensation d’être brisé, dépossédé de toute la force, du courage, de tout l’espoir que l’on avait puisé en soi pour se relever…

    Se retrouver au point de départ et même encore plus bas…

    Cette nuit, j’ai eu envie de mourir.

    Si une certaine personne n’avait pas été là au moment où je passais à l'action, je ne ferais plus partie de ce monde à l’heure actuelle.

    Je hais la cruauté, le manque de respect, le mépris, l’égoïsme… Je suis moi-même remplie de haine et de colère destructrice.

    L’automutilation est la seule solution que j’ai trouvée pour me soulager.

    Vomir le monde, cracher sur mes efforts inutiles…

    Je sais qu’il ne faut pas se laisser abattre, se ressaisir, ne regarder que la lumière, etc.  

    Mais je ne sais plus si j’ai la force.

    Je suis fatiguée, tuée, toutes mes forces m’ont quitté, je n’ai plus la force de rien…

    Mon cœur est déchiré en morceaux… Je ne crois plus en rien… Plus envie de rien... Comme si plus rien n’en valait la peine.

    Tout semble être une belle duperie…

     

     


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  • Hurlement intérieur                        difficultés à respirer

                    brûlure dans la poitrine                     coeur qui palpite

             corps qui tremble            tourment          

    obsession

                             maladie

    angoisse infinie                                        sentiment de révolte et de haîne

                                   angoisse solitude infinie

    sentiment d'abandon                                   douleur


    envie de se taper la tête contre un mur                     envie de disparaître


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  • Je l’ai tellement aimé,

    Mais il m’a oubliée.

    Dans mes nuits solitaires,

    Je me rappelle ces moments éphémères.

    Moi-lui, lui et moi,

    Invincibles car l’amour était roi.

    Je n’ai dès lors que la bouteille pour soigner mes émois.

    Il me file sous le vent et moi…

    Je suis seule au monde,

    C’est de lui que je rêve dans mes nuits profondes.

    Et quand je veux l’embrasser, l’enlacer,

    Je me réveille à chaque fois dans l’obscurité.

    Mais la nuit n’a pas terminé son chemin.

    Et personne pour me tendre la main.

    Je me sens seule et sans lendemains.

    Je t’aime encore et j’y peux rien.

    Sans toi ma vie n’est qu’un doux refrain,

    Que j’entonne sans fin.

    Solitude existentielle,

    Que fait-il à présent avec elle ?

    Je suis malade de la chance qu’elle a,

    D’être à présent dans ses bras.

    L'alcool m'apporte l'ivresse,

    Que me procuraient tes caresse.

    Mais je t’aime (encore) moi…

    Pourquoi être parti si loin là-bas ?

    Tu m’as si vite oubliée…

    Moi naïve j’y croyais.

    Tu étais toute ma vie,

    Et c’est là mon grand souci.

    Je bois pour éteindre la flamme,

    Ad vitam aeternam.

    Je t’aimerais pourtant toujours,

    Espèce de vagabond,

    Pauvre con.

    Je te hais à jamais.

    Larmes d’amour,

    Grace de la nuit étoilée.

     


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  •  Ce matin, je me suis réveillée,

    Avec ce sentiment d’être une moins que rien.

    Une tristesse profonde, un sentiment de vide.

    Au milieu du salon je m’étais effondrée (lamentablement).

    J’ai dû perdre connaissance au milieu de la soirée…

    Trou noir… souvenirs brouillards.

    Quand j’ai vu mes hématomes,

    Quelques images nébuleuses me sont revenues.

    J’ai voulu dans la nuit,

    Verser sur mon cœur de l’encre noire,

    Pour anesthésier ses blessures.

    Mais j’ai tout recraché,

    Par les yeux et par la bouche.

    Le matin pleure,

    Le Soleil pleut sur mon cœur.

    J’ai envie de le vomir mon cœur,

    Car il est coincé dans ma gorge,

    Quelle douleur…

    Ce poids lourd, ce boulet écorché.

    Je n’en peux plus de me sentir si seule,

    D’hurler dans le vide,

    Petite fée que je suis,

    Si infime et insignifiante,

    Que personne ne l’entend.

    Qu’est-ce-que je peux être minable… Vous avez bien raison. Je me déteste. Je devrais avoir honte de moi tien.

     


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