• Je suis très occupée en ce moment mais j'essaye de publier un peu de temps en temps, histoire de rester un peu de la partie, et aussi, pour ma santé mentale...

    Dans un de mes (multiples) moments d'érrance, je me suis amusée à faire mon avatar southpark. Je n'ai pas mis de cimetière à l'arrière plan, car sinon, le personnage (et le chat) ne ressortaient pas très bien.

     


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  • Leurs plaintes s’élèvent.

    Au loin je les entends.

    Ce sont des cris de femmes.

    Ceux des amantes trompées, oubliées,

    Par celui qu’elles aimaient.

    La pluie gronde, l’orage tombe.

    Je ressens leur douleur,

    Dans mes plus profonds domaines intérieurs.

    Dans mes viscères,

    Leurs lamentations font des trous.

    Se sentir abandonnée, leurrée,

    Alors qu’on lui avait donné,

    Toute notre confiance,

    Avoué tous nos secrets…

    Mesdames, j’entends vos gémissements dans la nuit.

    Je pleure sur la pierre tombale de mes souvenirs passés.

    Je peux ressentir la douleur.

    Au plus profond de mes tripes,

    Il y a un feu ardent,

    Un volcan qu’ils croient tous éteint.

    Mon cœur brûle…

    Le ressent-il ?

    Je ne peux aimer dans la demi-mesure.

    J’aime jusque dans la mort…

    Jusque dans mes veines.

    Adultère, rien ne m’échappera.

    Je vois.

    Mon père a fait de même.

    Née d’un adultère,

    J’ai pu ressentir, ce qu’a subi ma mère.

    Je ne supporterais pas qu’il fasse l’amour avec une autre,

    Ni même qu’il l’embrasse.

    Il est à moi,

    Et je suis à lui.

    Si je l’apprends, alors je ne serai plus jamais la même.

    J’errerai moi aussi,

    Sur le bord des routes,

    A traîner, hurler mon désespoir.

    A effrayer les conducteurs,

    Et à provoquer des accidents de voiture.

     

     

     


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  • [Inspiré par The Cure, Pictures of you,

    (A écouter au moins jusqu'a 2 minutes-2 minutes30)]

     

    Elle était seule, allongée, ses doigts entrecroisés sur sa poitrine...

    Depuis longtemps.

    Il faisait froid, dans cette immense boîte glaciale, inconfortable.

    Pour arriver à trouver le repos, elle entonnait quelques berceuses dans sa tête,

    Mais il ne venait pas.

    Dans le fin fond de l'obscurité, elle n’avait pas peur de la nuit.

    Elle était triste et avait froid de solitude.

    Chacune de ses respirations étaient lente, régulière, lascive, interminable.

    Plus aucune notion du temps.

    Aucune chaleur autour… dans cette cave souterraine.

    Serait-elle damnée? Condamnée à chercher le sommeil jusqu'à la fin des temps? Sans le trouver...

    Elle restait là, immobile, nulle part, dans le noir,

    Le regard vide et absent.

    Pendant longtemps, longtemps...très longtemps.

    Sans nulle consolation.

    Pendant une éternité...


    ... Mais une nuit, la pénombre se dissipa.

    Et c'est alors qu'elle le vit.

    Il était grand, large…

    S’avançait vers elle,

    Sa veste flottant dans le vent de ses pas légers, éthériques.

    Un doudou, tendre et protecteur.

    L'oeil plein d’amour, de compassion, il la regardait...

    Et elle voulait le serrer contre son cœur.

    Elle ne pu empêcher ses yeux de ruisseler d’émotion,

    Quand il lui tendit sa patte.

    Saisir sa main pour qu’il l’emmène ailleurs...

    Loin de cette cage sombre qui n’est pas du tout faite pour une princesse.

    Dissiper ses pleurs, cette tristesse profonde, pour qu’ils se transforment en larmes de bonheur, de plénitude…

    Loin, du froid et de la solitude...


    J'aimerais vous raconter la suite, mais je ne la connait pas...

     

     


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